Est-il permis de construire sa soucca en France ? (Réponses aux commentaires)
Nous voudrions très succinctement répondre aux différents commentaires postés en réaction à notre texte précédent sur la construction des souccot en France.
1) A ceux qui estiment que la question ne mérite pas d’être soulevée de peur qu’elle soit exploitée par des personnes mal-intentionnées, nous répondrons que :
- la politique de l’autruche n’a jamais fonctionné ;
- il y a une supercherie en France entretenue par le monde religieux juif et par les institutions juives : on voudrait nous faire croire que la pratique religieuse en France est aisée, que l’on peut parfaitement rester Juif en diaspora. Par delà les apparences, cette approche est juridiquement infondée. On pourrait citer quantité d’affaires de troubles de voisinage dont les motivations ne sont rien d’autres que le refus de la présence juive dans un immeuble.
C’est en cela que les choses changent progressivement : le droit positif donne maintenant raison à ceux qui se plaignent même quand les récriminations peuvent paraître aussi futiles que la construction d’une soucca.
Les institutions juives refusent d’aborder ces problèmes soit parce qu’elles ne se sentent pas concernées et préfèrent se consacrer à la lutte contre l’antisémitisme, soit parce qu’elles ont peur de paraître trop juives aux yeux des pouvoirs publics. Bref, il y a ici une impasse.
2) à ceux qui feraient le parallèle avec les mosquées et les burquas, nous répondrons que ne nous ne sommes pas sur le même terrain. Plus largement, dans une société démocratique, le pouvoir dépend de la majorité et non de la minorité. Il ne faut donc pas s’étonner de voir que les choses changent et que ce changement s’effectue au détriment de la minorité juive.
L’enjeu de ce blog est précisément de mettre l’accent sur ces changements de façon technique. Nous essayons ainsi de montrer que, progressivement, c’est tout le droit positif qui bascule vers des conceptions nouvelles aux yeux desquelles il n’est pas certain que les Juifs aient leur place.
Seules solutions :
- l’illusion du ghetto comme le XIXème arrondissement de Paris par exemple ;
- l’assimilation pour ceux qui vivent hors-ghetto ;