Manifester contre la décision de justice rendue dans le cadre du procès Fofana ?

Publié le par Votre juriste en Israel

Fallait-il attendre quelque chose du procès Fofana ?

La réponse est non à tous les points de vue :


Fallait-il attendre quelque chose du procès Fofana ?

La réponse est non à tous les points de vue :

Il n’y avait rien à attendre de F. Szpiner qui était, rappelons-le, l’avocat de l’U.O.I.F. dans le procès des caricatures ;

Il n’y avait rien à attendre de l’avocat général pour qui la justice pénale sert à exprimer le pardon et non la punition ;

Il n’y avait rien à attendre des institutions juives qui ont hésité à qualifier ce crime d’antisémite.

Il n’y a peut-être plus rien à attendre de la justice française – il suffit de se reporter aux faibles condamnations prononcées pour infanticide dans des affaires particulièrement sordides.

Sur le fond, le principe en droit pénal, c’est que les complices sont punis comme les auteurs. Plus encore, le fait de commettre de telles atrocités à plusieurs constitue une circonstance aggravante. Bref, à s’en tenir simplement à ces deux règles, les condamnations auraient dû être plus élevées.

On remarquera que, dans ce contexte, parler d’antisémitisme devient surabondant.

Quant à l’idée de manifester contre une décision de justice, cela reste foncièrement stupide vu le cadre précédemment décrit.

On se souviendra donc de Ilan Halimi, zal, mort à Tou bi Chevat dont le procès a commencé à Yom Atsmaout et s’est achevé un vendredi soir.

Publié dans Etre juif en France

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